Livre de Roland SEBBEN - ALGRANGE Cité aux 4 mines - Épanouissement du village après 1918 (22)
Activité artisanale et commerciale entre 1920 et 1939 à Algrange.
Aubergistes : AIROLA, BARESCH, BAUER, BAZZANELLA, BECKER, BEMER, BERNARD, BROSIUS, BIER, BORENS, BOURGON, BROQUARD, BUKER, CAYETANOT, CHARON, COVOLO, DECKER, DELLA NAWE, DE PIZZOL, DIEBOLD, DILSCHNEIDER, FESTOR, FIORANELLI, FISCHER, FOUSSE, FRANSESCHETTI, GAMBS, GORI, GOUTH, GRABARCZYK, GRIESBACH, HAAG, HERB, HOFFMANN, HOLZER, KOSTER, LEHMANN, LIENHERR, LUX, MADASI, METZDORFF, MERTZ, MICHONNIN, MINCATO, MIRGUET, MOUNCK, NAUMENDORF, NEVEUX, NEU, NILLES, NUNHOLT, PALM, PETITJEAN, PIANFETTI, PIGNON, PRINTZ, RIEBLER, ROLLES, SABATTUCI, SCHAAL, SCHLESSER, SCHNATZ, SCHNEIDER, SIENHERR, STRAUB, SUTTORSELLA, TOUCHON, UNTEREINER, ZENNER, ZIMMER, ZORZUTLI,…
Boulangers : ALBERT, ALTENBURGER, FAESSEL, GENOIS, GERBER, KOHL, HUMMEL, HAMMANN, KLAUSSNER, MOUTIER, PIERRE, PIGNON, RIES, SCHAACK, SCHMUCK, VICTORI, WASSNER, WUND,
Bouchers: BRANDT, CERF, EBERT, HERB, JESSEL-BARON, KLEIN, MARION, MOLTER, MULLER, NIGRETTO, PEFFERKORN, PLATZ, REINERT, REISER, ROHR, ROSENFELDER, TATSCH, TRITSEHLER, WEBER,...
Forgerons: CONRAD, DENIS, EHR, HELFEN, HOSS, SCHNEIDER, SPECK,
Coiffeurs: BERSWEILER, CLEMENT, DEUTSCH, FIORI, FRICKER, FRUTEL, HIMBERT, KLOEPFER, LUBNAU, PHILIPPS, SCHMITT, STAMMLER, SCHAEFFER, WALTERSPIELER, WAGNER,...
Horlogers: BLAISE, COLIN, DILLMANN,...
Chaussures: BORENS, HIMMELSBACH, JOCHUM, MICHE, SABATIER, SCHMIT, ZEIMES,...
Epiciers: BACH, BAILLY, BAUMGARTEN, BECKER, BUKER, CONRAD, DECK, EICHWALD, FABBRI, GASTALDELLO, HAAG, HARTTEL, JOSTEN, KIEFFER, KOPS, LOEW, LOUX, LUISETTI, MANSION, MINCATO, MONTENACH, MOROLLI, PANIERI, PIGNON, PFEIFFER, RUSPELER, SCHLEGEL, SCHMITT, THIRY, VENTAVOLI, VITALI, ZEINER,...
Tailleurs: EINSITEL, GRUN, KOEPPEL, MULLER, REIFFERS, SCHMUCK, TOERECK, TSCHERNOUSOFF,...
Cordonniers: BORENS, CHARLES, FRANTZEN, HIMMELSBACH, JOCHUM, MICHAELIS, RE, REISDORF, SCHMITT, ZANCA, ZEHREN, ZEIMMES,...
Menuisiers: BOURGEOIS, KOHLER, MULLER, PIGNON,...
Quincailliers: BOUCHEREZ, GILLE, MAGGIONI, PIGNON,...
Charbonniers : BALDAUF, GANGLOFF, HELFEN, LEHRER, PALM, SCHMITZ-GILLE,…
Couvreurs: DAUBER, MICHEL, REDELSPERGER, TOUCHON, WURSTER,...
Repasseuses: BARON, HEITZ, KAYL, LORENTZ, SCHMUCK,...
Pharmaciens: BEQUER, GERLINGER, MAYER,...
Photographes: BEST, BOGARD,...
Sculpteur: FRANTZ,...
Merceries et confections: DALTOFF, GOUTH, LEININGER, ORELY, KOPERT - WEISMANN, LOEWENSTEIN, PODSTOLSKI, WEIL-NEMARQ, PIGNON, ZACHAYUS,...
Médecins: BRAUSCH, DAUTLO, GRIMAULT, PABST, WEBER, WILWERTZ,...
Couturières: BARTHEL, BOSCHI, BROCKLY, FLAMANN, HOFFERBERTH, KOLLER, LEIDWANGER, MARSCHALL, MATHI, MEHL, NULLANS, PAGLIARI, REDELSPERGER, SCHMITZ, ZEHREN,...
Peintres: KLEIN, MULLER, TEITGEN,...
Entrepreneurs de transport: BALDAUF, BECKER, BOEHLER, HELFEN, HISSEL, SCHMITZ, SEVERIN, SIMON,...
Fruits et légumes: EIDEN, MOHR, PESANT, WEINGAERTNER,...
Agriculteurs: BAHL, BECKER, BOEHLER, BRANDEBOURGER, HELFEN, MERTZ, PERRETTE, SCHMITZ,...
Entrepôts de bières: HABERKORN, PIANFETTI,...
Laitiers: BARBION, BOTT, DIEDERICHS, MOCK A, MOCK C, SIMON, MAGGIONI, WITT, WIRTT...
Papetiers: BARESCH, BARON, FLESCH, KLUSS, NICKELS, THIELEN, ZENNER,...
Electricien: BARTHEL, STRAUB,…
Drogueries: TEITGEN, VOGT,…
Meubles: KOHLER, PIGNON, MULLER,…
Dentiste : KUENY,…
Et bien d’autres…
De la fin de la deuxième guerre mondiale à nos jours.
Après la seconde guerre mondiale et la libération d’Algrange avec son retour à la France, il fallut tout remettre en œuvre pour résoudre les problèmes qui se posaient.
Algrange était devenue une cité minière et industrielle importante en gonflant son habitat par le nord et par le sud, (sur 3 kilomètres) puis en éclatant sur les coteaux de manière souvent acrobatique avec des rues en pente, des maisons en escaliers, des jardins en terrasse. Il semblait impossible d’en faire plus jusqu’à l’année 1958. Là, le Conseil municipal inscrivit la réalisation d’un lotissement au Batzenthal. Sur le papier, les urbanistes avaient prévu une zone d’habitation de plus de 2000 logements, mais il n’en fut rien. La récession industrielle n’y fut pas étrangère. Néanmoins, dans des proportions plus modestes, le quartier résidentiel du Batzenthal fut le témoin d’une extraordinaire expansion de la ville.
En 1958, la municipalité entreprit le tracé d’une route à flanc de coteau. L’année suivante, le premier " building " ou " H.L.M. " (Habitation à Loyer Modéré) sortait de terre suivi de deux autres collectifs comprenant chacun 40 logements. En 1968, la ferme du Batzenthal fut rasée afin de permettre l’extension de la citée.
En 1960, l’unique piscine de la vallée de la Fensch ferma ses portes pour subir une cure de rajeunissement, et fut rouverte en février 1962. Elle ferma définitivement en 1975 car de nouvelles piscines plus grandes s’ouvrirent dans d’autres villes de la vallée. Louis PFISTER y fut le dernier maître-nageur et surveillant de piscine. Il avait remplacé Nicolas HOUDER le 1er juin 1957 qui était en fonction depuis 1927.
Le 7 mars 1961, les 170 abonnés du téléphone furent reliés à l’automatique et de ce fait, ils purent dialoguer directement avec leurs interlocuteurs sans passer par des standardistes. Le précédent matériel datait du 4 mai 1925.
En 1962, après 17 années d’efforts ininterrompus, la municipalité d’Algrange avait enfin résolu le problème de l’eau potable. La construction du Batzenthal avait nécessité la construction d’un nouveau réservoir sur la côte du Witten. Le nouveau château d’eau alimenté par la station de pompage de Knutange fit qu’il y eut de l’eau à l’évier dans toutes les maisons d’Algrange sauf sur les hauteurs du Witten.
Sur le plateau d’Algrange, un émetteur de télévision relayait celui de Luttange pour la vallée depuis 1958. Le 25 janvier 1963, celui-ci fut victime d’un acte de sabotage. Une première tentative eu déjà lieu en juillet 1962. Les haubans retenant l’antenne furent sectionnés…
En août 1963, la ballastière de la S.M.K. installée près de la rue des Jardins ferma ses portes. L’évacuation des laitiers provenant des hauts-fourneaux fut transférée sur le crassier du Konacker.
En 1964, la commune refit la place du marché (place de la République) en la macadamisant pour permettre le stationnement des voitures les jours sans marché et posa un mur de soutènement ainsi qu’un escalier d’accès.
Entre-temps, au Batzenthal, la construction individuelle connut un essor impressionnant : 16 pavillons Multiflora, (dont le programme définitif atteindra 56 unités) 10 constructions rue de la Source, 15 maisons rue des Abeilles et 3 rue des Grives virent le jour. Le Batzenthal était en continuelle expansion. Vers 1969-1972, de nouveaux pavillons individuels furent construits dans ce quartier nord d’Algrange.
En août 1964, un arrêté concernant le stationnement, le dépassement et les avertisseurs sonores fut adopté à Algrange. De plus une zone bleue fut instituée entre l’église catholique et le temple protestant.
Le quartier de la mairie fut relié à un transformateur qui permit une meilleure distribution de la basse tension dans ce quartier en fin de réseau.
En septembre 1964, l’entreprise SOMOTRA de Talange donna les premiers coups de bulldozer afin de construire une nouvelle tranche de 48 logements d’accession à la propriété compris dans 2 nouveaux collectifs au Batzenthal.
En mars 1965, les cités du Witten reçurent l’eau au robinet, les corvées à la borne publique étaient terminées pour les riverains.
Il y avait également des cinémas à Algrange : le cinéma " du Parc " à l’entrée de la rue Clemenceau qui fut détruit par le feu, le cinéma " Odéon " rue Poincaré qui cessa en 1965, le cinéma " Sax " rue de la Gare qui ferma ses portes en 1969 et le cinéma " Eden " rue Clemenceau qui fut le dernier à fermer quelques années plus tard.
L’abattoir créé en 1903 fut fermé le 1er août 1966 par décision du Conseil municipal du 24 juin 1966. Cette décision fut imposée par la révision du plan départemental d’équipements des abattoirs publics. Sur le plan financier, pour la dernière année de fonctionnement, l’abattoir accusait un sérieux déficit. Pour avoir été le point de ralliement des bouchers, non seulement de la localité, mais aussi des environs, l’abattoir n’était plus utilisé en dernier lieu que par un seul boucher de la commune. Les locaux furent rachetés en 1967 par les familles LUKAS et HISSEL qui transformèrent les bâtiments de l’abattoir (grange, étable, porcherie, triperie) pendant 2 années, en garage pour les réparations automobiles avec une station service donnant sur la rue de Lorraine. La bascule municipale qui servait pour la vérification du poids des viandes fut reconvertie pour la pesée des camions des marchands de charbon ou des ferrailleurs. L’ouverture eut lieu en juillet 1969.
En face, une nouvelle zone industrielle naissait : la Société REDEL (des frères REDELSPERGER) qui ouvrit la première chaîne de montage automatique en France de citernes à mazout domestique. Le 4 juillet 1969, les premières citernes sortaient de la fabrique. Le schéma économique et social " monolithique" d’Algrange se diversifiait.
En 1970, le hameau du Witten fut équipé en éclairage public. Durant cette même année commencèrent les travaux du futur C.E.S. qui devenait une nécessité pour la ville, car les écoliers, surtout du nord d’Algrange, faisaient de nombreux kilomètres pour se rendre en classe. Une entreprise de constructions métalliques vit également le jour rue de la Côte, dirigée par Serge EULERT, c’était un " pied à terre " pour cet entrepreneur qui avait 55 ouvriers sur différents sites : Pont-à-Mousson, Belleville, Sacilor…
Le 1er juillet 1970, fermeture des établissements KOHLER situés en face de la Maison de la Presse, rue Clemenceau. Ils furent à l’origine des premières constructions de la rue Clemenceau en 1880 (côté de l’usine) puis ils furent associés avec M. PIGNON de 1907 à 1914 en face de l’église catholique. Au lendemain de la première guerre mondiale, Albert KOHLER qui s’était marié en 1911, monta une autre affaire de menuiserie avec son épouse, en haut de la place du marché.
Le 14 mai 1972, la municipalité inaugure son nouveau C.E.S. " Evariste GALOIS ", ainsi que son stade municipal comportant un terrain d’honneur, une tribune couverte, un terrain annexe d’entraînement, deux terrains de basket, de volley-ball et de handball, des courts de tennis ainsi qu’un parking.
1973 verra la création de l’Intersociété avec différentes associations qui créèrent les premiers mini-jeux olympiques qui eurent lieu le 1er juin 1974. En septembre 1974, le nouveau groupe scolaire du Batzenthal fut ouvert avec 6 classes élémentaires et 2 classes maternelles à côté du C.E.S.
Vers la fin de 1975, Frédéric SCHULZ, maire d’Algrange et Victor MADELAINE travaillent sur un projet commun. Le 1er novembre 1975, le S.I.V.O.M. d’Algrange-Nilvange naissait avec pour président Victor MADELAINE. Cette structure a pour compétence la télédistribution et les ordures ménagères. Les travaux furent finis pour Algrange et Nilvange en juin 1977. Par la suite les communes de Knutange et de Fontoy adhérèrent en 1978 et celles de Neufchef et de Sérémange en 1987.
En 1976, Algrange est en chantier, au nord, avec la construction du C.O.S.E.C. près du C.E.S. et au sud avec la création de nouveaux lotissements. En septembre, le pont reliant l’usine du haut à celle du bas, traversant la route départementale d’Algrange à Knutange est démoli, ce qui permit d’élargir celle-ci.
En 1977, agrandissement de la perception et construction des bureaux pour le S.I.V.O.M. Le gymnase du C.O.S.E.C. est terminé. On aménage un terrain de pétanque place de la Poste. L’association Hospitalière de la vallée de la Fensch entreprend d’importants travaux d’humanisation et de modernisation de l’hôpital. Depuis le 1er août, la première tranche des H.L.M. de la rue des Coquelicots est habitable, ceci pour le nord. Et pour le sud, la résidence des Lilas l’est également.
En 1978, une deuxième tranche de 49 logements H.L.M. est mise en chantier. Dix cabines téléphoniques sont installées dans la ville. En juillet, un attentat est perpétré contre la gendarmerie.
En janvier 1979, les gendarmes déménagent de la rue Clemenceau. Ils prennent possession de la nouvelle gendarmerie qui a été construite rue des Bleuets avec 5 logements de service. Ceux-ci étaient installés depuis le 1er février 1945 dans l’ancienne gendarmerie. En juin, une des plus vieilles maisons de la rue Jean Burger est la proie des démolisseurs. Elle avait appartenu à un ancien maire d’Algrange : Jean GILLE.
En 1980, le pont des 4 routes est démoli. Il assurait la liaison entre le carreau de la mine de Rochonvillers et la gare SNCF. De nouvelles constructions sortent de terre, comme le lotissement " Les Violettes " dans le quartier sud ou au nord avec le prolongement de la rue des Abeilles.
1981 : l’école des filles face à l’église catholique est démolie et un petit parc avec un terrain de pétanque est venu prendre sa place " le Square des Marronniers ". Il fut inauguré en novembre de la même année. Dans un bâtiment, à côté de la salle de sports de la rue de Londres, un atelier d’encadrement d’art est créé en avril par Alphonse PENSA et son fils Guy.
En avril 1982, le nouveau foyer socioculturel est inauguré. Celui-ci a été construit dans les anciens locaux de la piscine municipale. Il a 3 vocations : salle des fêtes, centre socioculturel et foyer des anciens. Le 1er juin, une nouvelle société AL.GI.PAL. est créée. Elle est spécialisée dans la fabrication et la réparation de palettes de manutention et de stockage en bois. Mais ce qui est le plus important, c’est qu’elle est menée par une équipe d’anciens détenus.
En 1983 : Extension du réseau d’eau potable rue de Rochonvillers. Aménagement du virage de l’hôpital. Travaux de rénovation aux bains municipaux. Extension de l’éclairage public. Création de l’association " Culture et Loisirs ".
En 1984 : Rénovation du chauffage électrique à l’église catholique. Travaux d’isolation et de toitures aux ateliers municipaux. Réfection du temple protestant. Aménagement d’un plateau d’éducation physique au stade.
En 1985 : Assainissement à la cité Sainte Barbe. Aménagement d’abribus. (Terminus et rue Clemenceau) Réfection du chauffage à l’école primaire et maternelle de la rue Wilson. Construction du lotissement " les Platanes ". La société REDEL qui s’était lancée dès 1982 dans une nouvelle aventure industrielle : le traitement de surface, quitte le site d’Algrange en 1985 car elle manquait de place et s’installe à Haut-Pont entre Knutange et Fontoy.
En 1986 : Aménagement des ateliers municipaux (chauffage, sanitaire…) Travaux d’étanchéité au C.E.S., à l’école du Batzenthal. Aménagement des friches industrielles et inauguration du premier magasin qui s’y implante : un SUPER U.
En 1987 : Réfection en centre ville de l’éclairage public. Aménagement d’une salle de sports, rue de Londres. Acquisitions diverses par l’achat de matériels pour les Sapeurs-Pompiers, les ateliers municipaux. Réfection des conduites d’eau potable, rue des Américains. De nouveaux abri-bus sont construits près de l’hôpital et au Haut mur. Ravalement du patrimoine immobilier…
En 1988 : Aménagement du site de la Paix afin d’essayer de revitaliser ce secteur. Des travaux sont entrepris dans les écoles : remplacement du chauffage de l’école rue Foch, de la mairie, isolation des fenêtres au C.E.S. Des murs de soutènement sont réalisés à l’école du Chemin des Dames, dans la rue des Prés, dans la rue Marie Douchet avec réalisation d’un parking. Création d’espaces verts : rue De Gaulle, Poincaré, au stade. Réfection des toitures des bains municipaux, du clocher du temple …
En 1989 : Remplacement de l’horloge de l’église protestante. Réfection de la rue Jeanne d’Arc, démolition d’une partie du mur de la cour de l’école de la mairie et des anciens W.C. Construction d’une bande de roulage pour les véhicules sur la place des fêtes jusqu’au foyer socioculturel. Pose de 2 écussons représentant les armoiries de la ville en dessous de la rue Terres rouges. Célébration du bicentenaire de la Révolution avec plantation de l’arbre de la liberté et réalisation d’une pièce de théâtre relatant la vie des Algrangeois à cette époque. Organisation de la première fête de la musique. Création d’un centre aéré. Inauguration d’une fresque peinte par Greg GAWRA le jour de la fête de la sainte Barbe. Celle-ci rend hommage aux mineurs qui ont fait la richesse et la notoriété de la cité aux quatre mines.
En 1990 : Démolition du pont à l’entrée de la cité Burbach. Rénovation du C.O.S.E.C., du L.E.P. saint Vincent de Paul. Démolition des immeubles à côté de la C.M.D.P. afin de permettre l’extension de ses locaux. Rénovation de l’intérieur de la mairie. Rénovation des écoles de la ville. Aménagement de la place entre l’école de la mairie et l’hôtel de la mairie. Amélioration de l’habitat : rue des Primevères, les H.L.M. subissent une cure de jouvence.
En 1991 : rénovation du toit de la mairie. Remplacement des horloges de l’église catholique. Rénovation de la façade du temple protestant pour son centenaire.
En 1992 : Réalisation d’un club-house pour le tennis. Inauguration de la nouvelle salle pluridisciplinaire " l’Etincelle " le 12 décembre. Fermeture des bains municipaux. Rénovation des façades aux Châtaigniers, à la mairie, à l’église catholique pour son centenaire, aux bâtiments servant de logements sociaux…
En 1993 : Réhabilitations d’immeubles en logements sociaux. (au 2, rue Jean Burger et au 19 rue Clemenceau) Nouveau terrain de pétanque au Witten. Réalisation d’un premier columbarium au cimetière. Réfection de la rue de la Paix menant à Nilvange. Inauguration des nouveaux locaux du Crédit Mutuel. Début des travaux de la construction de la M.A.P.A. (Maison d’Accueil des Personnes Agées)
En 1994 : Aménagement d’un parking rue de la Paix. Transformation de la départementale 152E reliant Algrange à Knutange. Cette route est déviée pour former une ligne droite reliant les 2 villes. Pose de ralentisseurs devant les écoles de la rue Wilson. Restauration des escaliers de l’église catholique. Construction d’un nouveau lotissement à proximité de l’Etincelle : " les Quatre Mines ". Début des travaux d’extension du L.E.P. saint Vincent de Paul. Rénovation du C.E.S. Evariste Galois. Réfection de la rue Marie Douchet.
En 1995 : Création de boxes ou garages pour les associations et de toilettes sous les arcades de la place du marché. Réalisation d’un parking dans la rue Marie Douchet en face du L.E.P. Inauguration de la résidence : " le Belvédère " le 13 mai. Rénovation de la façade du Cercle saint Louis. Début des travaux de l’aire des nomades sur le site de la Paix. Réhabilitation de l’immeuble situé au 23 rue Poincaré en logements sociaux.
En 1996 : Réfection de la rue de Lorraine. Mise en place d’un mur de soutènement place des fêtes et d’un escalier menant sur la rue de Lorraine. La place Aristide Briant baptisée en 1936 et plus communément appelée place des Fêtes ou place de la Poste, reçoit un nouveau nom : " Place François MITTERAND " le soir du 13 juillet. En même temps, le foyer socioculturel est baptisé : " Salle Ambroise CROIZAT ". Les locaux de l’école Wilson sont affectés à la Protection Civile et aux associations. Rénovation du terrain annexe de football par la mise en place d’un revêtement synthétique. Le 12 décembre, les travaux de rénovation de l’artère principale d’Algrange débutent. Le 22 juillet, inauguration de l’aire des nomades par les 4 communes faisant partie du SIAPAX.
En 1997 : Réaménagement et changement du mobilier du foyer Ambroise CROIZAT. Réfection intérieure de l’église catholique. Modernisation et aménagement des locaux scolaires au Batzenthal. Le 1er octobre, la déchetterie dénommée le Val’Eco ouvre ses portes et est inaugurée le 16 décembre. Le café HAAG, café de la Paix, rue Poincaré est transformé en appartements. Création d’un nouveau club : " l’Athlétique Avenir ".
En 1998 : La gendarmerie est dissoute le 1er janvier et remplacée par une brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile. Le toit du temple protestant est refait. Un 4ème columbarium est construit au cimetière. Les premiers pavillons sortent de terre au nouveau lotissement : " les Moineaux " à l’entrée sud de la ville. La ville adhère officiellement à la communauté des communes " Val de Fensch " en novembre. Ouverture en octobre d’une école de musique municipale à l’école Wilson. Transformation des bureaux de l’ancienne mine La Paix en appartements. Inauguration le 11 décembre de la fin des travaux de la traversée d’Algrange.
En 1999 : Rénovation de la toiture des vestiaires et du pavillon du gardien du stade. Début des travaux de réaménagement de la côte du saint Michel sur la route départementale 14 entre Thionville et Angevillers.
Début octobre, la Poste change de domicile, elle prend possession des locaux rénovés de l’ancienne Maison de la Presse rue Foch, à proximité de la place de la République. Les immeubles " FOUSSE " (bar, épicerie et banque) sont transformés en 10 appartements. Assainissement et chaussée sont faits dans la rue Terre Rouge.
En 2000 : Un nouveau parking est réalisé dans la rue Clemenceau, à l’entrée sud. Des travaux sont engagés sur 2 ans au L.E.P. ainsi que la mise en conformité de l’école Wilson et de la Mairie. Les bâtiments du culte sont maintenant gérés par la communauté d’agglomération. En mars le site de la mine de Rochonvillers est acheté par le groupe de Michel HELFEN. Des nouvelles constructions sortent de terre au lotissement de la Cerisaie au Witten. Remplacement du parapet sur le Haut Mur. Rénovation de la rue des Américains.
Le visage d’Algrange est en pleine mutation. Face à l’assaut des magasins de grande distribution, à l’arrêt des mines et de l’usine S.M.K., au départ de cette manne ouvrière qu’étaient les mineurs et les sidérurgistes, les commerces locaux ferment les uns après les autres. Ils ne sont pour la plupart ni repris, ni ré-ouverts mais transformés en logements. Citons par exemple, rien qu’en centre ville ; la bijouterie RIESSER, le tabac dépositaire de journaux KNEPPERT, l’épicerie VITALI, la quincaillerie GAILLOT, la droguerie WISSLER,la boucherie SCHERR, la jeannerie GABURRO, la boulangerie VICTORI, la droguerie WEINACHTER, la chemiserie SCHMUCK, la droguerie ROLLIN, la laiterie MOCK, les succursales : Les ECO, SANAL…, la fabrique de meubles KOHLER, la maison de la presse WELFERINGER, la bonneterie SPIELES, le photographe BEST, la boulangerie FAESSEL, le magasin d’habits TOERECK, la boucherie ADJONIK, la pâtisserie BELOT, la mercerie PATERNIERI, les chausseurs CASIGLIO, HIMMELSBACH, la lingerie PANDOLFI, de nombreux débits de boissons : café des Amis, café de la jeunesse, café de Lorraine, café Moderne, café de l’Usine, café P.M.U…, et bien d’autres commerces et artisans.
Mais, malgré cela, les commerçants encore actifs ne baissent pas les bras. Une Union des Commerçants et Artisans d’Algrange (U.C.A.) renaît après des années de mise en sommeil. En 1995, c’est Joseph PAGANO qui en prend la présidence, sa devise "le commerce algrangeois n’est pas mort, mais il doit s’adapter et s’unir. Car l’union fait la force. " En 2000 c’est Franck LIVOIRE qui reprend la présidence pour essayer de remonter le moral des troupes, mais un an plus tard peu de commerçants et d’artisans sont encore de la partie…
De son côté, la municipalité algrangeoise met tout en œuvre pour redynamiser la ville. Elle a réaménagé le site de l’ancienne S.M.K., des entreprises se sont installées sur le site du haut, mais celui du bas reste désespérément vide, car les gens du voyage reste un problème à résoudre pour l’image du lieu. Les anciens carreaux de mine ne sont pas restés déserts, des entreprises et des artisans y ont pris place. Le carreau de l’ancienne mine de Rochonvillers a été racheté par des financiers voulant y construire des habitations…
Algrange joue l’atout de la séduction en embellissant les quartiers, en rénovant les édifices publics (mairie, écoles, gymnases…), les logements sociaux ou les logements privés par des subventions de l’Etat. En favorisant la construction individuelle, en améliorant le cadre de vie des Algrangeois (éclairage public, espaces verts, aires de jeux, fleurissement de la ville…) En subventionnant les associations, les sections sportives, l’harmonie municipale, l’école de musique… En promotionnant l’image de la ville : fêtes de la Musique, courses cyclistes, défilés de Carnaval, de la Sainte-Barbe, feux de la saint Jean…
Algrange n’est pas du genre à baisser les bras. Une cinquantaine d’associations avec leur dynamisme fait qu’il se passe toujours quelque chose à Algrange. La jeunesse arrive aussi sur le devant de la sellette. Les poussières et le bruit des hauts-fourneaux ont disparu à tout jamais et ont été remplacés par le bon air, le parfum des fleurs et des arbres de la forêt proche, le chant des oiseaux dans cette magnifique vallée.
Mais la ville s’endette, la population change et les idées aussi : " on change d’époque " Saurons nous arrêter l’hémorragie démographique, redonner confiance à la population et repartir sur de nouvelles bases en ce début de nouveau millénaire ?
Des travaux sont entrepris en 2003 pour la pose d’un ascenseur dans la mairie pour accéder aux étages pour les handicapés, celui ci fut ouvert dans le second trimestre 2004.
Septembre 2006, réfection de la voirie dans les rues Clemenceau, Foch, Jean-Burger, Kemmel et une partie rue de Londres.
Inauguration des nouveaux vestiaires du stade de la Burbach en novembre 2006
En 2006/2007, 23 logements collectifs et 16 pavillons sortent de terre dans le prolongement de la rue des Alliés
En 2007, création d'un rond point à la sortie nord d'Algrange. De mars à novembre 2007, d'importants travaux ont été réalisé dans la cité Sainte Barbe assainissement, chaussée, murettes, escaliers, éclairage...Le mur qui longeait le parking de l'hôpital a été abattu
Débutée en octobre 2008, la construction des nouveaux logements des Coteaux de Bellevue, en prolongement de la rue des Coquelicots, doit se terminer pour le 1er semestre 2010. Juillet 2008, début de la déconstruction du pont menant vers Knutange, au-dessus du Super U. Le nouveau pont étant fini dès la fin août 2008. Octobre 2008, le nouveau centre périscolaire dans l'ancienne pharmacie d'Apha-santé est inauguré.
Fin 2008, début 2009 des appartements locatifs aidés sortent de terre entre la rue des Abeilles et des Coquelicots, appelés la rue des Coteaux fleuris. De nouvelles rues voient également le jour: la rue des Peupliers, la rue des Vergers, le Clos des Érables. On voit aussi le réaménagement de la mairie. Pendant l'été 2009, la place Mitterrand est entièrement macadamisée. En 2009, suite au succès remporté lors de la fête du Sports en 2008, une nouvelle association Beach-volley voit le jour avec l'inauguration en juillet de 2 terrains à côté de l'Étincelle.
Un parc communautaire est construit sur le site de l’ancienne mine sainte-Barbe et inauguré le 31 octobre 2013, des maisons vont y voir le jour dans un avenir proche. Une salle multi-activité (au départ pour les joueurs de pétanque) a fait beaucoup parler d’elle et sera inaugurée le 4 juin 2014 avec comme nom Espace Nelson MANDELA. Le quartier a totalement changé entre la bibliothèque rue de Verdun, la rue d’Alsace et la rue de Verdun du côté de la rue des Alliés. Des parcelles constructives ont remplacé les jardins inoccupés depuis des décennies ….
En 2014-2015, c'est la rue de La Paix qui a été entièrement refaite ainsi que les rues des Genêts et des Primevères.
En 2016, le terrain synthétique du stade du Batzenthal a fait peau neuve, ainsi que la rue de Londres.
Des rues ont été refaites soit par la commune ou soit par le Val de Fensch comme pour la traversée de la ville avec l'opération " Cœur de villes, Cœur de Fensch ". Des constructions vont être faites sur l'ancien site de la SMK après le départ des gens du voyage qui était programmé depuis des années, alors que d'autres plus sédentaires ont eu des maisons sur la parcelle du ban de Nilvange. Le Super U va encore se déplacer (la 3ème fois), des constructions nouvelles rue des Alliés qui a eu sa route refaite en 2018 ainsi que sur le site de l'ancienne mine La Paix (ex sainte Barbe) voient le jour. Une crèche financée par la CAVF voir le jour au Chemin des Dames, ainsi qu'un nouveau parking rue Poincaré (ancien dépôt Benoit). De nouveaux projets émergent (constructions derrière le presbytère protestant, construction rue Foch, ....) mais l'autorisation de construire est suspendue par le Sous-Préfet tant que le réseau d'assainissement ne sera pas aux normes. C'est la CAVF qui s'y attelle en 2021-2022 pour débloquer rapidement les permis de construire. Mais dans les années à venir, la situation sera très dure avec le manque de moyens financiers pour la ville, l'accroissement de véhicules, l'augmentation de logements, le manque de stationnement....