De la maison de la Sainte Famille au Lycée Professionnel à Algrange
En 1896, la Maison de la Sainte Famille n'est pas encore construite, ni le presbytère...
En 1908, les Sœurs sont demandées par le curé de la paroisse pour soigner les malades de la cité industrielle. Sœur LENSBOURG, Visitatrice et Directrice du Séminaire de Belletanche, fait construire la Maison de la Sainte Famille, rue Marie Bouchet. L’abbé LAY surveille activement les travaux de construction qui débutent fin 1908. A cette époque, l'œuvre principale des Sœurs était le service des malades et des pauvres de la ville.
Le 11 février 1910, la Maison fut ouverte sous l'administration de Sœur KRITTEN (ou KÏTTEN), qui restera peu de temps et qui fut remplacée par les Sœurs BARROS-GOMES, Cécile et Agnès. Elles avaient quitté leur pays lors de la Révolution au Portugal en 1910, elles arrivèrent à Algrange en juillet. Sœur Agnès BARROS-GOMES est nommée Sœur servante de la Communauté. Fin décembre 1922 ce fut Sœur Madeleine ETTERLEN qui prit la direction de cette école ménagère privée;
En 1913, ouverture d'un cours technique privé d'enseignement ménager familial et d'un ouvroir pour les jeunes filles d'Algrange et de Nilvange. En 1914, pendant la durée des hostilités, ouverture momentanée d'un jardin d'enfants et d'une crèche pour les enfants dont les mères travaillaient pendant que les hommes étaient au front. Un service de soupe populaire y fut instauré. En 1918, la Maison devint le lieu de réunions d'œuvres diverses: " Enfants de Marie, Ligue de Jeunes, les Louisettes, le Patronage, le Cercle d'Etudes, l'Action Catholique des Hommes, les Conférences Saint Vincent de Paul…"
En 1929, le Conseil municipal d'Algrange autorisa la création d'une permanence de Secours. (voir texte Permanence de secours). En 1930 est ouvert un cours de coupe pour hommes appelé "Archimède". En octobre 1931, la soupe populaire est créée à la demande de la municipalité; 60 soupes chaudes sont distribuées chaque jour au prix de 0,50 F l’une.
En octobre 1931, la soupe populaire est créée à la demande de la municipalité; 60 soupes chaudes sont distribuées chaque jour au prix de 0,50 F l’une.. On y trouve les Sœurs BOHNEN, MULLER ou STOFFER en 1927 ou Sœurs VAROQUI, BERTHOLD, LEROUD, BICHELBERGER après 1930.
Ces Sœurs de la confrérie Saint-Vincent de Paul étaient appelées familièrement " Hirondelles " à cause de leurs coiffes, qui lorsqu'elles marchaient, rappelaient le battement des ailes de l'oiseau. Elles étaient employées en qualité d'infirmières à l'Hôpital des mines et forges d'Algrange. activités avant la seconde guerre mondiale " Enfants de Marie ", " Sœurs de la Croix-Rouge italienne ", " Cours de Coupe LIRO "
En 1947, le Maire d'Algrange demanda aux filles de la Charité de prendre la direction de deux écoles maternelles et d'un jardin d'enfants. Ce dernier sera confié à une directrice laïque. Par la suite, la direction de ces écoles sera ôtée à la communauté. En 1949, réouverture de l'école ménagère par Sœur STOFFEL.
Dans les années 1960, les soins à domicile furent assurés à Angevillers.
Le 2 juin 1991, un même élan rassembla la communauté catholique pour honorer les Sœurs au cours de l'Eucharistie célébrée à la grotte. La municipalité s'associa à cette manifestation. M. François DICK, au nom du Conseil de Fabrique, de la communauté catholique et de toute la population exprima sa gratitude aux Sœurs présentes: Sœur Marie-Pascale, Sœur Marguerite-Marie et Sœur Jeanne, sans oublier Sœur Nicole qui était à Rome.
D’autres bâtiments furent rajoutés pour agrandir ce lycée, le dernier en date fut inauguré le 9 avril 2005 en présence de Pierre RAFFIN évêque et de Jean Pierre MASSERET président du conseil régional de Lorraine.
En 2008, le maire, Roland RUSCHER, a reçu en mairie les descendants de la famille DOUCHET qui remirent les portraits de leurs aïeux à la ville d'Algrange....
En 2009, le lycée fêta les 100 ans de cette Maison devenu L.T.P.P....