La rue Rue Terre Rouge (ou rue d'Italie) à Algrange
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Le blog de Roland - Algrange d'hier à aujourd'hui
Ce blog raconte l'histoire d'Algrange en cartes postales, photos, documents, témoignages, archives, coupures de presse ..... de ses origines à aujourd'hui Vous pouvez me contacter par mail à: blogroland@free.fr mais il faut être patient pour les réponses car j'ai pleins d'autres activités dans la vallée de la Fensch. Merci
15 Janvier 2016, 09:00am
|Publié par R.S.
Pour les jeunes algrangeois ce vaste bloc allongé sur 150 mètres de long, en briques rouges, composé de 11 entrées s'appelle la rue " Terre-Rouge ". Pour les anciens c'était la rue d'Italie, construite avant la guerre 14/18 pour abriter les mineurs de la mine d'Angevillers, en majorité des Italiens. Mais elle est aussi appelé " Artillerie-caserne " car pendant la première guerre mondiale des troupes militaires y ont séjourné..
Les colonies de la mine d'Angevillers dans les années 1930/35....
On y trouve plus de 40 petits logements et des mansardes disposant chacun d'une parcelle de terre à l'arrière afin d'y entretenir un jardin, cultiver des légumes. Certains mineurs avaient des pensionnaires et élevaient également des poules, des lapins, des canards et même des porcs. Le confort y était des plus précaires avec les W.C. à l'extérieur. Il faudra attendre les années 1954/58 pour pouvoir bénéficier d'un W.C. et d'une salle de bains à l'intérieur de l'appartement, par un rajout à l'arrière des maisons..
En 1955, mes parents et moi derrière le bloc, chez mon grand-père et mon oncle. J'avais deux ans......
Jusque dans les années 1970, les mineurs continueront à cultiver sur leurs parcelles situées à l'arrière du bâtiment. Puis vint la construction du CES Evariste Galois et les habitations de la rue des Coquelicots...
Aujourd'hui.......
Voilà ce qu'on peut lire dans le livre de Serge BONNET (L'homme du fer 2) sur un rapport datant du 7 décembre 1935.
La mine, à Algrange comme ailleurs, logeait gratuitement ses ouvriers. Elle conservait un droit de regard sur ses logements qui étaient en 1931, au nombre de 417. Régulièrement, un garde visitait les logements et consignait sur un rapport, l'état dans lequel il les avait trouvés. Bien peu de locataires, dans ce rapport de décembre 1935, trouvent grâce aux yeux du garde qui venait de parcourir les cités; la plupart de ceux qui demeurent dans ces blocs à un étage, regroupant de 4 à 12 appartements, sont, selon lui, bruyants, sales et indisciplinés. Il ajoutera également que dans chaque maison il y avait la présence de plusieurs pensionnaires.
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