Adolf WAGNER : Ministre d'état et Gauleiter de la province de Munich-Haute Bavière
(Ceci est un historique extrait de "Algringen zum Gedächtnis" de 1938, donc dans un contexte un peu spécial avec des Allemands voulant revenir en Lorraine après l'avoir quitté en 1918)
Adolf WAGNER est né le 1er octobre 1890 à Algrange comme 4e enfant de ses parents. Son père Philipp WAGNER né à Baldwinstein sur Lahn, et sa mère née HURTH, à Wincherange sur Moselle, sont venus à Algrange en 1885, en venant d’Esch au Luxembourg. Riche en minerai de fer, Algrange devait bientôt se développer pour devenir une petite ville.
Après que le jeune Adolf eut fréquenté l’école catholique communale, son père, employé municipal, l’envoya aux écoles supérieures professionnelles de Metz et ensuite à Pforzheim en pays de Bade où les sciences naturelles et les mathématiques étaient ses matières préférées. Son service militaire accomplit pendant une année au 143e à Strasbourg, il passa son bac à Pforzheim. Il était très intéressé par l’exploitation minière qui, à l’époque donnait son image à Algrange. Il choisit donc cette spécialité pour ses études et après avoir travaillé quelque temps à la mine Pensbrunnen (Aciéries rhénanes), il rejoignit l’école supérieure technique d’Aix la Chapelle. Pendant ses vacances, il travailla pratiquement à la mine Burbach, et alla quelque temps dans une mine de charbon à Kattowitz. Ses entraînements militaires passèrent chez les 99e, et en 1914 au 135e R.I. près de Thionville, avec lequel il entra en campagne à la déclaration de guerre en tant que sergent-major adjoint.
Il habitait rue de la Fontaine, en face des escaliers place du marché...
Dans l’unité de la 67e brigade d’Infanterie, sous le major-général BROSIUS (33e division d’Infanterie, 16e corps d’armée), il eut son baptême du feu dans les combats à la frontière Nord-est de la Lorraine et obtint la croix de fer 2e classe pour son attitude courageuse et son sang-froid. Ce fut un des premiers de l’armée allemande à l’obtenir et le 1er Algrangeois en tant que lieutenant. Il commanda quelque temps la compagnie du génie des 135e dans les Argonnes, qui faisait là des travaux miniers. Compétence et courage, le firent bientôt employer comme officier d’ordonnance du régiment, dans les rangs duquel il fut promu commandant de compagnie lors des combats à l’Ouest.
Malheureusement, son très estimé père décédé le 16 août 1914, n’avait pas pu voir le succès de son bien aimé fils, et sa mère suivit son mari dans l’éternité en octobre de la même année. Cela devait être une douleur très amère pour ce cœur de soldat. Sa vie appartenait à la patrie.
Toujours à l‘avant du combat, cet impétueux sabreur montrait l’homme dans lequel le courage militaire était dans le sang. Les blessures qu’il reçut le mirent temporairement hors de combat et dans un grand désarroi. Un grave empoisonnement par le gaz suivit…
A peine rétablit, il retourna au front et fut gravement blessé en mai 1918 au Chemin des Dames et où 2 jours plus tard, il fallut l’amputer de la jambe droite. Un coup dur pour l’officier qui avait depuis longtemps obtenu la croix de fer 1ère classe et l’Ordre de la maison de Hohenzollern avec couronne et épée. Mais avec son énergie, il surmonta la perte de sa jambe et à l’aide d’une prothèse sa marche redevint presque normale et élastique.
A l’hôpital de Würzbourg jusqu’en 1919, il resta en Bavière qui devint sa seconde patrie. L’exploitation minière en ces lieux lui permit d’obtenir bientôt un poste de responsabilité dans son métier, l’aidant à se faire connaître dans différentes entreprises de Bavière et d’Autriche. En conséquence de sa personnalité et de ses idées nationalistes, le mouvement hitlérien qui a vu le jour à Munich attira son attention. Les lignes directrices de ce mouvement et sa volonté, firent de lui un adhérent convaincu, qui cette fois sans armes, mais avec l’épée de l’esprit pénètre dans les gens de son propre peuple, pour les gagner à ce mouvement et à la victoire d’Adolf HITLER. C’est ainsi que débuta sa carrière politique.
Dès 1924, il est élu pour le NSDAP. ( Parti National Socialiste des Travailleurs allemands), où par ses discours clairs et convaincants ; il attira bientôt l’attention sur lui. Dans le Haut Palatinat où il avait obtenu le mandat national socialiste, son élection fut remarquable, car sur la base de l’opinion de ce pays envers le parti populaire bavarois, l’avènement d’un mouvement (parti = NS), semblait impossible. Mais Adolf WAGNER, avait donné son sang sur le champ de bataille pour l’avenir d’une plus grande Allemagne et remettre encore une fois sa vie en jeu pour la grande cible de l’unité du peuple allemand, avec toute l’énergie de sa nature de soldat. De ce fait sa position à Munich, donc en Haute-Bavière, devint toujours plus importante suite à son activité politique pour le NSDAP et son engouement personnel. Il fut bientôt nommé Gauleiter de Haute-Bavière. Après il engagea aussi la presse pour son combat, pour les gens qui lui étaient devenus proches. Par ses discours et sa propagande personnelle, faite de village en village, par son attitude intrépide, contre cette épidémie qu’il sut reconnaître, les Marxistes, les Communistes, main dans la main avec le parti populaire bavarois, son engagement gagna de plus en plus de terrain pour Adolf HITLER et son mouvement.
Par ses discours et sa propagande personnelle, faite de village en village, par son attitude intrépide, contre cette épidémie qu’il sut reconnaître, les Marxistes, les Communistes, main dans la main avec le parti populaire bavarois, son engagement gagna de plus en plus de terrain pour Adolf HITLER et son mouvement. Son agressivité enflamma de plus en plus les cœurs des gens simples, enracinés par le sang et le sol, avec la patrie. L’adversaire était de plus en plus désemparé par l’engagement venant de toutes les couches de la population vers ce mouvement. Wagner ne s’est plus laissé dompter, même dans le combat, il ne pensait jamais à lui, comme au champ de bataille, mais à l’affaire et à la victoire car le NSDAP devint bientôt aussi le parti gouvernemental en Bavière. Le général RITTER VON EPP prit le commissariat du Reich et WAGNER devint Ministre de l’Intérieur de Bavière. Il eut la charge de maintenir l’ordre et de gagner tout le pays au mouvement. C’est sans à coups, que sous sa direction et grâce à sa personnalité qu’il amena la Bavière à une forme d’Etat pareille aux autres régions et ceci s’est fait sans heurts. Par son honnêteté, son sens de la justice et son engagement total, firent qu’à la longue ses adversaires, eux-mêmes le respectèrent. A l’âge de 43 ans, il est confirmé comme ministre de l’intérieur et à la grande joie du peuple paysan, il prit la représentation du 1er Ministre SIEBERT. Depuis 1933, la région de Haute-Bavière, avec sa capitale Munich, a sous la direction de A. WAGNER réalisé un étonnant changement dans son opinion politique. Si le nombre de voix pour le NSDAP était de 72.000 en 1928 dans la région électorale de Haute Bavière Souabe, il passa en 1933 à la prise du pouvoir à 1.779.000 pour passer à la fin de cette année à 1.824.000.
À gauche, Adolf Wagner, avec Daladier et Ribbentrop, lors des accords de Munich, le 30 septembre 1938.
Arrivée de l'occupant à la mairie d'Algrange...
Défilé rue Foch en face de la fresque actuelle
Meeting à Algrange, du Gauleiter Bürckel, salle de l'Odéon en 1942
On voit le travail et le bouleversement qui s’est produit dans ce pays dans le sens de la Révolution National Socialiste. Il est prouvé que c’est justement le monde rural, qui dans sa droiture et son originalité avait trouvé en Adolf WAGNER, l’homme qu’il lui fallait. Les relations personnelles avec ses gens restent pour lui, encore aujourd’hui un devoir. Il n’y a pas un hameau, dans ce vaste pays pré alpin où il ne soit pas aimé comme orateur enflammé, qui avec son éloquence persuasive et sa compréhension pour les vœux et les malheurs de la population, il est ici à sa vraie place.
Si Adolf WAGNER ne pu être présent à la fête des retrouvailles, vu la charge qu’il avait à assumer, tous le saluent en tant qu’ancien compatriote. Les anciens Algrangeois d'origine allemande qui étaient là pendant l'annexion, sont fiers de ce compatriote qui est pour eux le brillant modèle d’une personnalité qui a le courage d’une responsabilité sans conditions.
(Ceci est un historique extrait de "Algringen zum Gedächtnis" de 1938, donc dans un contexte un peu spécial avec des Allemands revanchards voulant revenir en Lorraine après l'avoir quitté de force en 1918)