Les scouts de France à Algrange
Les scouts et autres à Algrange dans les années 1930
Dans les années 50 ce groupe fut dissous, manque de membres. Le reste, j´y appartenais, alors, on allait à pied tous les jeudis jusqu´à Hayange, car on avait été intégrés dans ce groupe (troupe). Puis fut organisé le groupe de la 1ère Nilvange. Pour nous 3 rescapés d´Algrange, le chemin du jeudi était devenu plus court. Pour une courte période dans ces années 50 fut créé à Algrange une section d´Éclaireurs de France, les foulards noirs, qui après un an et demi d´existence fut intégrée dans le Foyer de Jeunesse Section Leclerc de la Paroisse Saint Jean en mars 1957. Le chef du groupe jeunesse et des scouts s'appelait Eugène DILLENSCHNEIDER qui est décédé il y a une paire d´années.
Après la guerre existaient également des groupes de Scouts polonais et bien sur aussi des Scouts protestants.
Les Cœurs vaillants virent le jour dès la fin de la guerre. Chaque jeudi c´était la grande rencontre dans la salle au-dessus de la chapelle Saint Antoine. C´était l´abbé HELMER, alors jeune prêtre, qui s´occupait des Cœurs vaillants. On était partagé en 3 groupes, les petits, les moyens et les grands. Si le temps le permettait, on allait d´abord au plateau faire des jeux, jouer au football, ensuite de retour en salle, séance de cinéma etc. Il y avait toujours un bonne trentaine d´enfants à cette journée. A Pâques ou à Noël les jeunes recevaient toujours un cornet avec bonbons et friandises organisé par la paroisse. Quelle joie alors chez les enfants, (au lendemain de cette guerre, les familles étaient pauvres) de recevoir un cornet de surprises. L'abbé HELMER était un prêtre formidable, qui avait fait beaucoup pour les jeunes. Hélas il dut nous quitter pour prendre la paroisse de Moussey en Moselle et c´est ainsi que disparu aussi la section des Cœurs Vaillants d´Algrange.
Dans ces mêmes années les Enfants de Marie (des écolières) qui se rencontraient également tous les jeudis dans la maison à coté de la chapelle, avaient comme monitrice Mlle BAUVERT, qui habitait vis à vis de la chapelle, rue des Prés.