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Le blog de Roland - Algrange d'hier à aujourd'hui

Livre de Roland SEBBEN - ALGRANGE Cité aux 4 mines - De l'usine d'Aumetz " La Paix " à la Société Métallurgique de Knutange (SMK) (8)

13 Novembre 2017, 10:15am

Publié par R.S.

Livre de Roland SEBBEN - ALGRANGE Cité aux 4 mines - De l'usine d'Aumetz " La Paix " à la Société Métallurgique de Knutange (SMK) (8)
Suite de mon livre (N°8)
Chapitre VIII -  De l'usine d'Aumetz " La Paix " à la Société Métallurgique de Knutange
        Lorsque, à la fin du 19e siècle, les Anglais Percy THOMAS et Sidney GILCHRIST découvrirent le procédé de déphosphoration de la fonte, personne n'osait imaginer l'essor économique qui allait naître dans la vallée de la Fensch. Les demandes de concessions minières ne cessaient d'être prises d'assaut. Les entreprises se rendirent compte qu'il était plus facile et plus rentable de transformer directement " la minette lorraine " sur place que de la transporter en Allemagne. C'est ce qui explique que l'usine de Knutange a été se nicher à l'étroit dans la vallée de la Fensch, proche des mines. La naissance de cette usine date du 14 novembre 1895 avec la fondation de la " Société Anonyme des Hauts Fourneaux de la Paix " à Bruxelles.
        Aussi, le 24 octobre 1896, une société belge créait sur le ban communal de Fontoy " la Fentscher-Hütte " avec deux hauts-fourneaux. Une seconde société dont le siège social se trouvait à Bruxelles, créa une nouvelle entreprise en mai 1897, la société Hüttenverein Aumetz-Friede, le nom provenait de l'association de la Société Minière d'Aumetz et de la Société Anonyme des Hauts-Fourneaux de la Paix. La pose de la première pierre eut lieu le 9 avril 1897.
        Les RAUTENSTRAUCH, originaires de Trêves, apportèrent les mines d'Aumetz, et les REVERCHON, banquiers à Trêves, furent les animateurs de la Société Anonyme des Hauts-Fourneaux de La Paix.
      En 1898, elle avait deux hauts-fourneaux. Le premier fut béni par M. le curé VERNET d'Algrange, en présence du curé de Knutange, le 4 juin 1898. Le feu fut allumé par A. FABER, fils du directeur. Le second haut-fourneau fut béni le 8 septembre de la même année. Dès 1899, cette société décida la construction d'une aciérie et de laminoirs, afin de valoriser directement la fonte sur place et de faire ainsi un bénéfice substantiel. Le haut-fourneau n°3 fut allumé le 4 janvier 1900 et les premiers essais eurent lieu en mai 1900. Un autre atout pour cette entreprise fut la présence de la ligne Hayange-Algrange, mise en service le 1er juin 1882 et la section Algrange-mine de Rochonvillers mise en service le 4 janvier 1892. L'usine est alimentée à partir de 1901 par le minerai de la mine La Paix (Nilvange)
Des milliers de m3 de terre furent déplacés pour construire cette usine sur les bans de Algrange-Knutange et FontoyDes milliers de m3 de terre furent déplacés pour construire cette usine sur les bans de Algrange-Knutange et Fontoy
Des milliers de m3 de terre furent déplacés pour construire cette usine sur les bans de Algrange-Knutange et FontoyDes milliers de m3 de terre furent déplacés pour construire cette usine sur les bans de Algrange-Knutange et Fontoy

Des milliers de m3 de terre furent déplacés pour construire cette usine sur les bans de Algrange-Knutange et Fontoy

        De plus, les usines étaient desservies par deux stations de chemin de fer: la gare de Knutange-Nilvange située à quelques centaines de mètres de l'entrée de l'usine qui était utilisée pour le transport des marchandises et des voyageurs et la gare d'Algrange qui était principalement utilisée pour le transport de matières commerciales. Chacune des deux gares était reliée au réseau intérieur des usines par un embranchement à voie normale. Son réseau comprenait plus de quatre-vingts kilomètres de voie normale. A noter que la gare d'Algrange au début des années 1960 était celle qui comptait le plus important trafic de marchandises de toute la région Est. Vu la conjoncture difficile de l'époque, la " Fenstcherhütte " sera absorbée par   " Aumetz-Friede ", pour former en 1904 une grande usine intégrée, la " Lothringer Hütttenverein Aumetz-Friede ".
En 1904, l'usine de La Paix rachète presque la totalité de l'usine de Fontoy, mais en 1906, l'Etat allemand refuse cette fusion.
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    En 1914, à la veille de la première guerre mondiale, cette société était forte de 10 hauts-fourneaux, qui se répartissaient comme suit: 7 à l'usine du haut et 3 à l'usine de Fontoy. Son aciérie comptait six convertisseurs et deux mélangeurs ainsi que deux trains de laminoirs.
 
        En 1917, les capitaux belges passèrent entre les mains des Allemands et la société fusionna avec l'usine de Fontoy pour former une société purement allemande : " la Lothringer Hütten Berwerks-Verein A.G. Nilvingen i. Lothringen" Le 20 novembre 1918, l'usine fut mise sous séquestre comme beaucoup d'autres usines en Lorraine annexée et deviendra pour quelque temps: " La Société Anonyme Lorraine des Forges et Mines à Nilvange ".
 
        Il s'en suivra une lutte entre la Société De Wendel et la Société Schneider qui convoitait l'usine, mais l'Etat français la cédera à la famille Schneider du Creusot, devenant ainsi majoritaire dans la possession du capital de l'usine, malgré l'entrée des De Wendel dans le capital. Le prix de la cession des mines et usines de Knutange s'éleva à 110 millions de francs.
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Le 12 novembre 1919 naissait la " Société Métallurgique de Knutange " qui ne devait pas changer de nom jusqu'en 1940. Là, elle s'appellera: " Eisen und Stahlwerke Kneuttingen Klöckner-Werke " pendant les années de guerre, puis reprit sa dénomination d'avant: S.M.K.

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Pendant les années de guerre, de 1940 à 1944, elle s'appellera: " Eisen und Stahlwerke Kneuttingen Klöckner-Werke " .....

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De 1944 à 1962, elle portera le nom de " Société Métallurgique de Knutange "

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En 1963, elle fusionna avec l'Union des Consommateurs de Produits Métallurgiques et Industriels (U.C.P.M.I.) et, prendra la dénomination de " Société Mosellane de Sidérurgie " (S.M.S.) pour entrer définitivement entre les mains des Maîtres de Forges de Hayange en devenant le 1er janvier 1968 la Société " Wendel-Sidélor ". En 1972, elle devenait " Sollac-Fensch-Sacilor ".
 
        L'usine de Knutange fut l'une des premières à être sacrifiée par le plan de restructuration avant que la crise ne la condamne définitivement. Tout avait été fait pour procéder à son extension au fil des ans par de nombreuses solutions ingénieuses trouvées afin de remédier aux astreintes du site. Plutôt que de les subir, on avait tenté de se les concilier. On peut citer l'acheminement de la fonte liquide de l'usine du haut vers l'aciérie de l'usine du bas; le transport du minerai depuis Boulange et Aumetz par funiculaire avec arrivée directe dans les casiers des hauts-fourneaux. On avait su exploiter le réseau hydraulique par système gravitaire. De plus, l'immigration russe blanche avait donné à la S.M.K. une main-d'œuvre abondante qui marqua durablement le paysage social et humain de la vallée de la Fensch. Cette usine fut construite sur le ban des communes d'Algrange, de Knutange, de Nilvange et de Fontoy.
 
       La période la plus faste de cette usine fut 1961. Avec ses 9 hauts-fourneaux, elle comptait un effectif de 7117 personnes dont 5680 pour les usines. A cette époque, la S.M.K. réalisait environ 7,5% de la production française d'acier THOMAS de qualité courante et de qualité spéciale. Elle était capable de fournir tous les profilés marchands depuis le fil machine de 5 mm jusqu'aux poutrelles de 550 mm. En 1961, elle produisait 765.000 tonnes d'acier.
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Les hauts-fourneaux.
        L'usine comprenait deux groupes de hauts-fourneaux, six à l'usine du Haut et trois à l'usine de Fontoy. La production mensuelle était de 65.000 tonnes de fonte. Ces hauts-fourneaux étaient alimentés par quatre mines de fer dont la plus éloignée était la mine d'Aumetz, qui se trouvait à 12 km de Knutange. (Aumetz – Bassompierre – Havange – La Paix) Les mines étaient reliées à l'usine par funiculaire ou par trains-wagonnets. L'agglomération produisait 45.000 tonnes de minerai par mois. C'est elle qui restera en service le plus longtemps pour s'arrêter définitivement en septembre 1983.
 
L'aciérie.
       L'aciérie THOMAS comportait deux mélangeurs, l'un de 1400 tonnes (ce mélangeur était le plus gros d'Europe) et l'autre de 800 tonnes. La fonte était transformée en acier dans 6 convertisseurs (deux de 30 tonnes et quatre de 25 tonnes) qui produisaient mensuellement 62.000 tonnes d'acier.
 
Les laminoirs.
       L'aciérie fournissait un seul type de lingot de 5 tonnes. Ces lingots, après passage en four PITS, seront laminés par un train blooming installé en 1914. Le blooming desservait directement trois trains, alimentait également le petit train de 360 en blooms. La production horaire était de 20 lingots soit 100 tonnes/heure. Ces blooms étaient envoyés au train 2 bis qui les transformaient en traverses de chemin de fer.
 
La fonderie.
           Elle possédait deux cubilots à fonte de 6 tonnes et un de 2 tonnes pouvant produire annuellement 12.000 tonnes. Elle comprenait également une fonderie de bronze avec un atelier de modelage qui était adjoint à cette installation. En 1976, il ne sortira plus une seule tonne de fonte de l'usine du Haut. Cela marqua la fin de près de 100 ans d'histoire du fer sur Knutange. L'on connaît la suite bien pénible qui, de restructuration en plan acier mènera à la fermeture du site, tout comme ceux de Jœuf, Hagondange…
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Réhabilitation des friches.

 

        L'usine de Knutange arrêtée depuis 1973, formant le site de La Paix, compte près de 80 hectares. Algrange 32 ha, Fontoy 18 ha, Knutange 7 ha et Nilvange 10 ha. En 1986, les maires des quatre communes concernées proposent et décident d'unir leurs efforts pour redynamiser ce secteur en friches en formant le S.I.A.S.P. (Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Site de la Paix) Petit à petit, les derniers vestiges de la S.M.K. disparaissent…....

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        Le 16 avril 1986, on inaugure un super U sur le site du Haut, à la place des anciens hauts-fourneaux, sur une superficie de 10 hectares. Le 6 novembre, c'est une annexe du super U pour du bricolage qui est inaugurée. Puis c'est le bâtiment qui abrite le garage SAIVE, ainsi que d'autres entreprises qui occuperont cette partie haute du site: KLECK, LAUZIN, LOSAPPIO, HOFFMANN, MATSCHKE, PEGORARO, KAZENAS…

En 1990, le syndicat intercommunal SIAPAX est créé. L'ancien bureau de la S.M.K. abrite depuis le 19 mars 1990 les bureaux du SIVOM.

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Durant l'année 2006, un nouveau Super U plus grand est construit en face du premier qui sera démoli par la suite pour laisser place à un lavage voitures. En avril 2007, celui-ci est inauguré.

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Sur la zone du bas, pratiquement vierge de toutes entreprises, seul deux entreprises comme TERI et CTCM se sont implantées. Le 1er août 1992, l'incinérateur du SIVOM d'Algrange-Nilvange cessa de fonctionner. Une déchetterie verra le jour le 1er octobre 1997 et sera inaugurée le 16 décembre 1997, ainsi qu'un emplacement pour les gens du voyage créé dès 1995-1996. La départementale allant de Knutange à Algrange a été modifiée en 1994, pour un coût de 5 millions de francs, afin de redonner une nouvelle vie à cet ancien site industriel. Les 4 communes ont consenti de nombreux efforts, la zone a été complètement aménagée et l'environnement particulièrement soigné. De nouvelles études et un remaniement de la zone a eu lieu encore une fois et en 2017, de nouvelles constructions  voient le jour du côté Nilvange devant l'autre aire pour les nomades (Lola Florès) pour les sédentaires qui devraient libérer l'endroit où se trouvent les caravanes pour y construire entre Algrange et la déchèterie de nouvelles maisons d'habitation (Un projet avec la CAVF pour la construction de près de 450 logements ou maisons). Mais il faudra revoir avant le réseau d'évacuation des eaux usées et en créer un nouveau ainsi que des rues supplémentaires pour ne pas être encloisonnés

Le SUPER U devrait également changer de place (pour la 3ème fois) la partie basse de l'ex SMK

Mais aujourd'hui encore on se pose la question: " Comment faire pour attirer des entreprises solides sur ce site, à part des logements? "…

Seul l'avenir nous le dira!…

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U
Ce site de la Paix du bas n'est pas encore prêt à attirer des entreprises. Dans un paysage économique assez morose, les investisseurs préfèrent les pays low-cost avec une main-d'oeuvre peu chère, et un syndicalisme pratiquement inexistant. Et puis, l'endroit n'est pas sain, même si une dépollution de surface était pratiquée. D'ailleurs, je me demande bien ce que le Super U vient y faire. Il y a des lieux qu'il vaut mieux abandonner au profit de la Nature, qui y retrouvera ses droits tout naturellement. Et peut-être que dans un siècle, on pourra raisonnablement envisager un aménagement de ce site, une fois que la végétation aura pompé tout le poison du sous-sol.
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