N° 110 rue Clemenceau à Algrange - Droguerie - Parfumerie - Peintures - Habitation

Le n° 110 de la rue Clemenceau qui doit dater du début du siècle dernier avait un premier commerce dont j'ignore l'activité. 

Dans les années 1910

Après avoir reçu son brevet de maîtrise en 1920, Nicolas TEITGEN aidé par son épouse fondent en 1921, une entreprise de peinture, d'encadrement et de droguerie, sous l'enseigne " Droguerie Jeanne d'Arc ".  Puis " PAPIERS-PEINTS DROGUERIE ENCADREMENTS ". Pendant l'occupation de 1939-1944 elle a comme enseigne " FARBEN und DROGENHANDLUNG "

M. Nicolas TEITGEN décède en 1953.....

La veuve continua l'exploitation et fut aidée par sa fille Odile qui était mariée à M. Marcel WEINACHTER, professeur de lettres demeurant à Verdun.

Le couple WEINACHTER vient s'installer à Algrange et Me Odile prend la direction de l'affaire pendant que son époux enseigne au lycée Charlemagne à Thionville.... Ils étaient associés à M. L. PAGNONCELLI pour le bâtiment et la peinture. En 1987 elle perdit son époux

Quelques publicités des années 1970 à 1979

Une facture pour une vitre de 1981 pour le café des mines

Décembre 1995 le commerce s'arrête et Me Odile WEINACHTER tire définitivement le rideau...

En 2008, Me Odile WEINACHTER décède

La maison est vendue et la partie basse (le commerce) est modifiée en 2012 et une porte est créée à la place de la dernière vitrine ...

Comments

[Martine]

Bonjour! J'aimais beaucoup mme WEINACHTER.... elle était super gentille! Quand j'étais petite et que j'allais acheter chez elle,elle me donnait souvent des échantillons de maquillage ou de parfum et on discutait..... Elle jouait super bien au tennis. De merveilleux souvenirs, d'une époque où tout le monde se connaissait et s'estimait..... Merci pour cet article, qui m'émeut plus que ce prévu.... Bon dimanche!

[Urgo]

J'ai dû acheter une ou deux babioles dans ce commerce, peu avant sa fermeture. Il y avait tout de même, à l'époque bénie de la sidérurgie et des mines, un choix varié de commerces au centre-ville d'Algrange. On y trouvait à peu près de tout. Aujourd'hui, c'est la désolation.