Article du Républicain Lorrain du 24 septembre 2011
Qui ne connaît pas à Algrange le salon de coiffure situé au n° 24 rue Foch? Pas grand monde, voilà donc en quelques lignes son histoire....
César BONVICINI devant la porte de son salon de coiffure
Arrivé à Algrange en 1909 comme apprenti coiffeur, Eugène SCHAEFFER, enfant de Bitcherland (pays de Bitche), fils de garde-chasse et garde forestier, voulait exercer le même métier que son père. Mais le destin en a décidé autrement. Apprenti-coiffeur dans ce salon pour hommes et femmes, sous la direction de patrons allemands, il le restera jusqu'en avril 1919, date à laquelle il prend le salon à son compte et exerce le métier de maître-coiffeur en ayant cinq apprentis. Trois étaient occupés à coiffer et raser les hommes et deux s'occupaient de la beauté des femmes, et, cela, jusqu'à fin octobre 1972, date à laquelle il fit valoir ses droits à la retraite
Dans les années 1950, le salon a subi pas mal de dégâts en raison d'un incendie. La remise en état est effectué par la famille tandis que le salon peut continuer à fonctionner dans une pièce qui a été épargnée par l'incendie et aménagée par la famille pour garder et satisfaire la clientèle.
Le personnel n'exerçait pas seulement au salon. Il fallait aussi, à l'époque coiffer, raser les personnes malades de l'hôpital des mines et forges d'Algrange. Les apprentis étaient logés dans les chambres mansardées au-dessus de la maison jusqu'en 1960, année de la fin de l'apprentissage dans ce salon....
Républicain Lorrain du 24 septembre 2011
Depuis 1973, le lieu est tenu par César BONVICINI, bien connu dans la localité, pas seulement pour ses coupes de cheveux, .........
mais également pour sa participation dans le monde sportif et le tennis en particulier.
Le salon est devenu salon pour hommes uniquement, les rendez-vous avec les malades de l'hôpital sont terminés depuis bien longtemps et César est toujours fidèle au poste pour le plus grand plaisir de sa clientèle masculine. César passera peut-être à son tour, le flambeau quand l'heure de la retraite aura sonné pour lui, permettant ainsi à ce salon de devenir, pourquoi pas, plusieurs fois centenaire....
Qui sait?
Il a gardé néanmoins pas de vieux ustensiles de coiffure, de barbier et des flacons de ses débuts....
Aujourd'hui, pourtant l'heure de la retraite à sonné, mais César est toujours à son poste...... car pas de relève à l'horizon.
Urgo 06/11/2019 16:55
Martine 06/11/2019 05:54